• Hey hey hey !

    Le second concours ne ressemble pas au premier puisqu'il s'agit d'écrire la meilleure suite de texte ! Le texte que je vais vous imposer est une rédaction que j'ai faite ( et que vous pouvez lire sur mon blog ) :

    J'arrivai épuisée de ce long voyage à vingt-trois heures, dans l'hôtel Victoria près de la Grande route. Après avoir demandé la clé de la chambre 128 au vieillard du comptoir, je montais les marches de l'escalier avec ma grosse valise. Une fois devant le palier, je glissai la clé dans la serrure. Aucun de cliquetis. Je poussai la porte qui grinça comme le cri aigu d'une femme.

    "Très accueillant comme entrée dis donc!" me murmurai-je.

    J'entrai dans la chambre. Chaque pas faisait couiner le sol en bois. Je sentis un léger courant d'air  traverser la pièce obscure. Je cherchai l'interrupteur mais je ne le trouvai pas. Je décidai d'allumer mon portable pour y voir plus clair. Enfin, je pus distinguer la chambre. Je vis la fenêtre ouverte et me précipitai sur elle pour le refermer. Je commençai à devenir pâle. Comment se faisait-il que la porte et la fenêtre étaient ouvertes? 

    Une dizaine de minutes plus tard, j'avais allumé la cheminée qui faisait face à mon lit. J'avais eu aussi le temps de défaire ma valise, manger un sandwich trouvé dans mon sac à dos, me mettre en pyjama et me brosser les dents. Je n'aimais pas l'atmosphère qui flottait dans cette pièce, seul mon portable me rassurait. Je m'installai dans mon lit à ressorts qui était recouvert de draps troués. Des tableaux occupaient les murs et il me semblait par moments que ceux-ci me regardaient noir. Même si la cheminée était encore allumée, je me couchai. Cependant je ne parvenais pas à m'endormir. Lorsque je fermai les yeux, j'entendis comme des frottements sur la vitre. J'essayais de me persuader que ce n'était que le vent qui avait ramené des feuilles. Quand bien même je voulus me rendormir un bruit me fit sursauter. Je restais éveillée. Je vis la cheminée s'éteindre toute seule. Je me redressai brusquement, suant de partout, quelque chose venait de me toucher les pieds. Je restais immobile dans le noir. Soit je devenais folle, soit cet hôtel était maudit. J'entendis peu à peu une respiration autre que la mienne. Un faisceau de lumière apparaissait sous le porte de la salle de bain. J'échappai un cri d'étonnement. Le clapissement des gouttes d'eau qui tombaient, me firent bondir de mon misérable lit. La peur m'envahit, je craignais d'ouvrir la porte.

    J'allais chercher le vieillard, peut-être qu'il m'autoriserait à changer de chambre. Mais quand je voulus sortir de la pièce la porte de la salle de bain s'ouvrit violemment. Paniquée, je pris la poignée et l'abaissa. La porte ne s'ouvrait plus. J'étais enfermée. Je me ruai sur mon téléphone portable pour appeler mes proches. Malheureusement, la malchance me poursuivit, il n'y avait pas de réseau. Je me mis à  pleurer sous le choc de l'angoisse. Je m'attendais à voir sortir quelqu'un de la salle de bain mais aucune personne n'apparaissait. Je jetai rapidement un regard dans la salle de bain et je vis une énorme flaque d'eau . Je ne comprenais plus rien. J'avais envie de crier, de casser tout ce que je voyais. Je ne comprenais plus rien. Je souhaitai me suicider tellement cela devenait insupportable. Je n'étais pas stupide à ce point là. Je devais reprendre mes esprits.

    "Tu ne comprends rien... tu ne sers à rien comme la mauvaise herbe..."

    C'était un des tableaux qui ruminait sans cesse cette phrase. Je le regardai, il me regarda. Je le regardai, il me regarda. Pourquoi et surtout comment un tableau pouvait-il parler? Tout d'un coup, les autres tableaux répétèrent ce qu'il chuchotait.

    "Tu ne comprends rien...tu ne sers à rien comme la mauvaise herbe..."

    J'étais terrifiée. Ma tête me faisait mal, mes mains tremblaient, elles étaient moites, mes pieds s'enfonçaient dans le sol. Mon esprit reprit le dessus et je hurlai:

    "Arrêter! Arrêter!Maintenant!"

    Un silence glacial se fit. Je ne sentis plus mes jambes et m'évanouis.  

    Vous pouvez écrire ce que vous voulez tant qu'il y ai un minimum de rapport avec mon texte. La longueur n'est pas importante (bon à part si vous me mettez  juste : Elle se réveilla. ), si votre imagination déborde faite vous plaisir !^^


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