• Hey! Encore moi -en même temps je suis la seule sur ce blog!^^'-

    Bref passons, en 5ème j'avais écrite une rédaction où le sujet était totalement libre alors j'ai mis la machine en route et j'ai trouvé tout de suite une idée qui m'a semblé bien.

    C'était en Amazonie, il y a très longtemps, , une petite fille nommée Jess était partie avec son père, pour rechercher la dernière espèce de reptile qui était un serpent de huit mètres de long. Jess était très excitée à l'idée de le voir mais aussi terrorisée et paniquée. Son père, lui qui était si impatient de le trouver avait préféré emmener sa fille ce qui s’avérera une mauvaise idée.

    Lorsqu'ils arrivèrent, ils eurent la surprise de découvrir un magnifique paysage. Ils marchèrent pendant quatre heures, avant de trouver le parfait endroit pour camper. Jess n'en pouvait plus, elle était épuisée alors elle s'appuya contre un arbre.

    Soudain elle remarqua sous le feuillage épais, une longue forme visqueuse qui se rapprochait d'elle; partagée entre la peur et la curiosité qui montait en elle, Jess fut incapable de faire le moindre mouvement. Son père assis au coin du feu n'avait pu résister à la tentation de faire griller des marshmallows. Sa fille tentait de dégager cette chose, qui se trouvait être le serpent géant qu'ils espéraient tant trouver. Le reptile commença à l'étouffer, dans un suprême effort elle tenta d'appeler à l'aide mais son père trop occupé à manger ses marshmallows , n'entendit pas le cri de désespoir de sa fille.

    Soudain Jess se sentit comme libérée de cette chose se contractant pour la manger, et devant elle tout disparut petit à petit: cette jungle humide et boueuse, ces animaux plus féroces les uns que les autres, les piqûres de moustiques...

    Elle fut comme aspirée dans un trou noir, Jess arriva dans une plaine illuminée par un soleil éclatant. Elle ouvrit les yeux, à côté d'elle se tenait son père qui lui prenait la main alors qu'il dormait. Jess ne voulut pas le réveiller. Une dame en blouse blanche s'approcha d'elle  en lui demandant si elle allait bien. C'est alors que Jess comprit qu'elle était à l’hôpital.

    Voilà! En me relisant je trouve l'idée bien mais pas assez développée... En même temps j'avais qu'une heure pour faire cette rédac' !


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  • Donc la rédaction suivante a été écrite de mes propres mains lorsque j'étais en 6ème. Il fallait écrire un conte explicatif. Alors voilà!

    Pourquoi l'oiseau a des plumes?

     Autrefois, l'oiseau n'avait pas de plumes, et avait froid c'est pour ça qu'il a des plumes aujourd'hui. Dans une cité nommée Feuillu habitait un oiseau appelé Merlin et une femme portant le nom de feuillage.

     Un jour, le vent souffla tellement fort que toutes les feuilles des arbres tombèrent alors qu'on était en été. Merlin se promenait tout en se réchauffant près d'un arbre. Il vit une étrange femme qui lui fit signe de venir. L'oiseau intrigué s'approcha en tremblant. Cette femme qui s'appelait feuillage lui dit "as-tu froid?". Merlin répondit que oui. Soudain la femme souffla sur les feuilles qui se transformèrent en plumes et se posèrent délicatement sur lui. Merlin n'avait plus froid et demanda à Feuillage de faire de même pour tous les oiseaux.

    Voilà pourquoi l'oiseau a aujourd'hui des plumes.

    Bon en me relisant je trouve que je me suis beaucoup améliorée depuis 4 ans! C'est sympa de relire ses anciennes rédactions et de les partager avec vous!


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  • Bonjour à tous!

    Il y a quelques semaines, j'ai étudié un texte de Ernest Pépin qui s'appelle "une étrange maladie". Après l'avoir lu , nous devions rédiger une rédaction avec comme consigne de parler d'une passion naissante.

    Ernest Pépin

    Coulée d’or

    © Éditions Gallimard Jeunesse, 1995

    Ernest Pépin, poète et romancier guadeloupéen, évoque son enfance et la naissance de son goût pour la lecture et l’écriture.

    C’est à cette époque qu’une maladie étrange fit des ravages dans mon cerveau. Je contractai la rage de lire, de tout lire, de lire matin, midi et soir. Et lorsque toutes les lumières étaient éteintes, je me confectionnais une tente avec mon drap et un balai et je m’usais les yeux à la lueur d’une torche électrique. Le monde des histoires supplantait la réalité du monde. Je m’y plongeais avec toute la passion d’un pêcheur de perles. J’épousais la vengeance du comte de Monte-Cristo. Je pleurais sur les malheurs de Gervaise. J’épuisais des chevaux avec d’Artagnan. Le nez et le panache1 de Cyrano de Bergerac devenaient mon nez et mon panache. Je me prenais pour l’Aiglon, pour Mozart, pour le Cid. Sans avoir visité la France, j’avais respiré l’odeur de la Beauce. J’avais habité les ports de Pierre Loti, j’avais entendu la chanson des cigales de la Provence d’Alphonse Daudet, j’avais plongé dans les égouts du Paris de Victor Hugo. La bibliothèque du collège était là, à portée de main et je m’y goinfrais comme les géants de Rabelais. […]

    Les livres n’étaient point des objets. Ils avaient une âme ! Ils avaient l’odeur des livres. Je humais, je respirais à pleins poumons, je m’enivrais. Les livres avaient la sorcellerie des mots. Je m’extasiais, je jonglais, je copiais, j’apprenais, je me délectais. Les livres avaient une épaisseur et lorsque l’histoire me paraissait trop belle et qu’il ne restait que peu de pages à lire, je ralentissais, je freinais, je prenais le temps d’épuiser l’épaisseur. Les livres avaient des secrets, des vices même. Ainsi un livre d’anatomie troublait ma bonne conscience.

    Certains livres devaient se manier comme des grenades explosives, d’autres comme des bouquets de fleurs, d’autres encore vous enveloppaient voluptueusement comme des couvertures un jour de pluie. Il y avait des livres pour pleurer, des livres pour rire, des livres pour faire peur, des livres pour vivre trop fort, trop vite, trop bien. Il y avait des illustrations qui m’attiraient, me repoussaient, me parlaient. Et je touchais la « peau » d’un livre comme on caresse une fiancée. Un jour, j’en étais sûr, j’allais écrire !

    1. Panache : (ici) bravoure, courage spectaculaire.

    Voilà, c'était le texte de base et enfin voici ma rédaction!

     

       C'est comme si j'avais toujours connu les livres, je ne sais plus et même en faisant des efforts le jour où cette passion m'a envahie. La lecture était ma première occupation durant mon enfance bien avant de jouer aux poupées ou de faire du vélo dans le jardin. Cela est peut-être dû à mes parents qui eux aussi lisaient, peut-être même que mes grands-parents et mes arrière grands-parents adoraient lire. Peut-être que tout cela vient de mon sang, des cellules qui ont le syndrome de la lecture, de mon ADN où il est écrit: "Deviendra catégoriquement addicte aux livres et deviendra écrivain si elle le souhaite". 

    Bien sûr plus je grandissais et plus j'avais un large de choix de lectures, et cela me plaisait. Depuis toute petite des bouquins étaient parsemés dans ma maison, dans ma chambre, dans le salon, dans le bureau, dans la cuisine, dans les toilettes, sur ma table de chevet, près de moi pendant que je faisais de merveilleux rêves. Ils restaient toujours à côté de moi où que je sois et quoi que je fasse. Mais un jour de mauvais temps, ma maman m'avait mis dans la voiture sans me dire où nous allions. C'était bizarre. Pendant le trajet qui dura dix minutes, je lisais, évidemment. Lorsque nous fûmes arrivés à destination, ma maman m'ouvrit la porte et je pus enfin descendre de cette machine polluante. Je fis face à un bâtiment qui me semblait vieux. Je levai légèrement ma tête et lus: "Bibliothèque Municipale", je regardai maman et lui demandai:

    -C'est quoi une bibliothèque municipale?

    Elle me sourit: 

    -C'est le paradis ma chérie. L'un des plus beaux paysages du monde. Celle qui te fera voyager dans tous les recoins de la Terre.

    Je regardai encore une fois le nom de ce bâtiment et je souris à mon tour. Une fois entrée dans la bibliothèque je me plongeais dans les millions d'âmes qui étaient rangées sur les grandes étagères. C'est à ce moment précis que ma soif de lire, cette passion si intense débuta. Je me sentais épanouie lorsque j'entrais dans la bibliothèque comme si on m'annonçait que j'étais libre de faire ce que je voulais. Je m'asseyais sur une chaise, par terre et parfois même je restais debout pendant des heures. Lorsque j'ouvrais les livres, et que je me mettais à lire, il me semblait que le temps s'était arrêté, que mon corps était paralysé, que seul ma tête fonctionnait. J'avalais les mots sans les compter, je tournais les nombreuses pages sans jamais m'arrêter et je lisais sans jamais m’ennuyer. Mes mains vagabondaient sur les couvertures des albums pour enfants, des petites histoires, des contes, des bandes-dessinées, ainsi de suite puis vint la maturité où mes yeux voyaient défiler des romans policiers,  des romans fantastiques, des romans classiques, des romans historiques, des romans romanesques et des romans réalistes. En lisant des livres, je devenais émotive. Des larmes coulaient lors des séparations, des sourires apparaissaient pendant les instants de joie, des sourcils se fronçaient quand le méchant m'apparaissait mais aussi des visages figés lorsque je réfléchissais et comparais ma vie à celle du héros.

    Cette passion réciproque  m'a fait évoluer. Je comprenais mieux les choses, mieux la politique, mieux ma vie. Grâce à la lecture, mon imagination n'avait plus de limite. Elle a comblé un vide telle une amie, elle restait avec moi même si je m'énervais même si je la maltraitais à certains moments de ma vie. Dès lors que je lisais, je tombais dans l'histoire et continuais de rêver le soir. La lecture nourrissait mon âme, comme le pain nourrit le corps. Elle ne m'a pas changée mais elle m'a comblée.

    Cette passion de lire s'est peut à peu transformée en passion d'écrire...Mais ça, c'est une autre histoire.

     

    Bon, mon professeur de français m'a mis 14/15 et m'a dit que c'était très plaisant à lire!

    Faites des commentaires et... vous aussi rédigez un texte sur votre passion puis mettez le en commentaire! Merci!

     

     


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  • Bon la rédaction suivante n'est pas ma première mais il faut bien commencer quelque part! Alors voilà j'ai eu ce sujet de rédaction pour mon brevet blanc, ma note pour celle-ci est de 12,5/15 .

    Voici le sujet:

    Vous aussi avez vécu une expérience nocturne et effrayante. 

    Racontez en une trentaine de lignes. 

     

    Lire la suite...


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